Composites VS onlays postérieurs: à la recherche de longévité
Les restaurations adhésives, qu’elles soient directes ou indirectes, sont aujourd’hui bien assises dans notre pratique quotidienne. Le débat porte généralement sur les indications de l’une ou l’autre technique. De notre point de vue, opter pour une restaurations directe ou indirecte ne répond plus aujourd’hui qu’à une question simple : quelle est celle, entre mes mains, sur ce patient, qui aura la meilleure pérennité ?
Or, la littérature est claire sur le fait que la longévité clinique, avec les matériaux actuels, est liée davantage à la qualité de réalisation clinique plus qu’au type de restauration. Les bonnes questions à se poser seraient donc d’avantage :
- Comment obtenir la meilleure adhésion (sensibilités, décollements, fractures) ?
- Comment assurer la résistance la plus élevée, des tissus dentaires résiduels comme des matériaux ?
- Comment restaurer la meilleure anatomie, au niveau occlusale mais aussi (et surtout ?) au niveau des faces proximales (profil d’émergence et surfaces de contact proximales) ?
- Comment réaliser la marge la plus pérenne (étanchéité, infiltrations secondaires et colorations) et limiter au maximum les finitions pour optimiser l’état de surface final le plus lisse possible ?
Ainsi, bien au-delà des trucs et astuces, à juste titre toujours très prisés, l’objectif de cet exposé est de proposer un éclairage simple mais sans compromis, sur les points clés de la réalisation des restaurations directes et indirectes collées dans le secteur postérieur. Car si nos interrogations se portent souvent plus naturellement vers le matériel ou les matériaux à même d’améliorer la qualité de ces restaurations, le secret de la longévité reste au final et avant tout entre nos mains, mu principalement par la force de notre détermination et par notre précision opératoire. Une vérité si évidente…et si compliquée à la fois.